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Comptabilité du temps de travail en arrêt maladie pour les régime de sapeur-pompier en garde de 24h- temps de travail
Fonction territoriale
Capitaine, commandant et lieutenant-colonel de sapeurs-pompiers professionnels
Famille de métier :
Sujet abordé
Cadre
Métier
Comptabilité du temps de travail en arrêt maladie pour les régime de sapeur-pompier en garde de 24h
Bonjour, Dans un établissement où les sapeurs-pompiers professionnels en garde postée suivent un régime de travail de 24 heures de garde pour 48 heures de repos. Une garde de 24 heures est équivalente à 17,46 heures dans la comptabilité des heures de travail, rapportée à une base annuelle de 1607 heures, correspondant à 92 gardes de 24 heures par an. Cette comptabilité inclus également les heures de formations et autres activités. Elle permet un meilleur suivi du temps de travail des agents. Actuellement, en cas d’arrêt maladie survenant un jour de garde, l’administration comptabilise 7 heures pour ce jour. Cette méthode peut entraîner des déséquilibres dans le décompte annuel. Par exemple, un agent en arrêt maladie pendant un mois, qui aurait normalement effectué 10 gardes de 24 heures, verrait seulement 70 heures comptabilisées (10 x 7 heures), ce qui le rendrait redevable d’heures non réalisées malgré une répartition annuelle initiale équilibrée. Cas concret à analyser : Un agent en arrêt maladie du samedi 4 au vendredi 10 inclus, avec des gardes planifiées le samedi 4, mardi 7 et vendredi 10 (soit 3 jours de garde à 17,46 heures). Quatre options de comptabilisation sont envisageables : Situation actuelle : comptabilisation de 7 heures par jour de garde L’arrêt maladie entraîne un décompte de 3 x 7 heures (21 heures) pour les 3 jours de garde non effectués. Cette méthode pénalise l’agent, qui se trouve en déficit d’heures au regard des 1607 heures annuelles. Rapport au régime normal : 7 heures par jour ouvrable (lundi à vendredi) Dans ce cas, l’arrêt maladie du samedi au vendredi serait comptabilisé à raison de 35 heures (5 jours ouvrables à 7 heures) pour la semaine, sans inclure le samedi. Méthode mixte : comptabilisation du samedi en garde + jours ouvrables Le samedi est comptabilisé comme une garde de 7 heures, suivi de 5 jours ouvrables à 7 heures chacun, soit un total de 42 heures pour la période. Comptabilisation réelle des gardes programmées : 3 x 17,46 heures Les 3 gardes planifiées sont comptabilisées pour leur équivalence réelle de 17,46 heures, soit un total de 52,38 heures. Bien que cette méthode semble plus conforme à la réalité des heures de garde, elle pourrait inciter à des arrêts maladie successifs couvrant les jours de garde. Ces différentes approches présentent chacune des avantages et des limites, notamment en termes de gestion des heures, d’équité pour l’agent et de prévention de comportements opportunistes. Je vous remercie par avance pour votre retour et vos orientations sur le choix de la méthode la plus appropriée à notre cadre de travail. Cordialement,
Capitaine, commandant et lieutenant-colonel de sapeurs-pompiers professionnels
Bonjour,
Voici une analyse des différentes méthodes de comptabilisation des arrêts maladie survenant lors de jours de garde en 24 heures, dans un contexte de régulation du temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels ayant un régime 24 h garde / 48 h repos.
### Contexte général
- Un jour de garde de 24 h est converti en 17,46 heures dans le décompte annuel (base 1607 h/an, soit 92 gardes).
- Actuellement, un arrêt maladie sur un jour de garde est comptabilisé à 7 heures.
- Cette valorisation peut générer un déséquilibre en heures sur l’année pour l’agent.
### Analyse des options proposées
1. **Situation actuelle : 7 heures par jour de garde en cas d’arrêt maladie**
- Comptabilise 7 h au lieu de 17,46h par jour de garde arrêté.
- Désavantage : sous-évaluation du temps non travaillé, ce qui crée un déficit d’heures.
- Risque : agent redevable d’heures non effectuées en fin d’année.
- Inéquitable pour l’agent en comparaison du volume horaire réel d’une garde.
2. **Comptabilisation à raison de 7 heures par jour ouvrable (lundi à vendredi)**
- Prend en compte uniquement les jours ouvrables mais pas le samedi (jour férié de garde).
- Pour le cas, 35 h comptées au lieu de 52,38 h.
- Limite : non prise en compte du samedi comme un jour de garde.
- Moins pénalisant qu’option 1, mais éloigné de la réalité des heures de garde.
3. **Méthode mixte : 7 heures pour le samedi en garde + jours ouvrables (5 jours × 7 h)**
- Total 42 h pour la période.
- Tente d’intégrer le samedi comme journée particulière.
- Limite : valorisation en heures ouvrables (7 h), inférieure aux 17,46 h théoriques par garde.
- Peut créer un équilibre partiel entre valorisation garde vs ouvrable.
4. **Comptabilisation à la valeur réelle des gardes programmées (3 × 17,46 h = 52,38 h)**
- Méthode la plus fidèle à la réalité du temps de travail.
- Avantage : équilibre exact au regard de la valeur des gardes.
- Inconvénient évoqué : risque théorique d’encouragement à des arrêts maladie ciblant les jours de garde.
- Nécessite un suivi rigoureux et des mesures complémentaires (ex : contrôle médical).
### Points de vigilance et recommandations générales
- Le système de décompte doit être transparent et équitable entre agents.
- Une valorisation en heures réelle (option 4) est généralement recommandée pour refléter la réalité de la charge de travail.
- En cas de valorisation inférieure (options 1 à 3), il y a un risque de déséquilibre en fin d’année.
- Attention aux conséquences administratives sur le suivi du temps de travail et la gestion des droits.
- La prévention des abus (arrêts systématiquement pendulaires autour des gardes) nécessite une vigilance accrue et un appui médical.
- La réglementation et les accords locaux peuvent imposer des règles spécifiques qu’il convient de respecter.
- Pour plus de précisions sur la gestion des temps et arrêts maladie dans la fonction publique territoriale, vous pouvez consulter des fiches pratiques sur le site officiel [emploi-collectivites.fr](https://www.emploi-collectivites.fr/blog-territorial.htm) ou les textes réglementaires sur [legifrance.gouv.fr](https://www.legifrance.gouv.fr).
### Conclusion
Chaque méthode présente des avantages et des limites. Pour garantir une gestion équilibrée et conforme de la durée de travail, la valorisation en heures réelles des gardes (option 4) paraît la plus adaptée. Néanmoins, la politique retenue doit prendre en compte la prévention des comportements opportunistes, appliquer les règles statutaires, et assurer un suivi précis des temps de travail. Il est conseillé de formaliser ces règles par un accord local ou une note de service avec consultation éventuelle des instances représentatives du personnel.
Je reste disponible pour toute précision complémentaire.
Voici une analyse des différentes méthodes de comptabilisation des arrêts maladie survenant lors de jours de garde en 24 heures, dans un contexte de régulation du temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels ayant un régime 24 h garde / 48 h repos.
### Contexte général
- Un jour de garde de 24 h est converti en 17,46 heures dans le décompte annuel (base 1607 h/an, soit 92 gardes).
- Actuellement, un arrêt maladie sur un jour de garde est comptabilisé à 7 heures.
- Cette valorisation peut générer un déséquilibre en heures sur l’année pour l’agent.
### Analyse des options proposées
1. **Situation actuelle : 7 heures par jour de garde en cas d’arrêt maladie**
- Comptabilise 7 h au lieu de 17,46h par jour de garde arrêté.
- Désavantage : sous-évaluation du temps non travaillé, ce qui crée un déficit d’heures.
- Risque : agent redevable d’heures non effectuées en fin d’année.
- Inéquitable pour l’agent en comparaison du volume horaire réel d’une garde.
2. **Comptabilisation à raison de 7 heures par jour ouvrable (lundi à vendredi)**
- Prend en compte uniquement les jours ouvrables mais pas le samedi (jour férié de garde).
- Pour le cas, 35 h comptées au lieu de 52,38 h.
- Limite : non prise en compte du samedi comme un jour de garde.
- Moins pénalisant qu’option 1, mais éloigné de la réalité des heures de garde.
3. **Méthode mixte : 7 heures pour le samedi en garde + jours ouvrables (5 jours × 7 h)**
- Total 42 h pour la période.
- Tente d’intégrer le samedi comme journée particulière.
- Limite : valorisation en heures ouvrables (7 h), inférieure aux 17,46 h théoriques par garde.
- Peut créer un équilibre partiel entre valorisation garde vs ouvrable.
4. **Comptabilisation à la valeur réelle des gardes programmées (3 × 17,46 h = 52,38 h)**
- Méthode la plus fidèle à la réalité du temps de travail.
- Avantage : équilibre exact au regard de la valeur des gardes.
- Inconvénient évoqué : risque théorique d’encouragement à des arrêts maladie ciblant les jours de garde.
- Nécessite un suivi rigoureux et des mesures complémentaires (ex : contrôle médical).
### Points de vigilance et recommandations générales
- Le système de décompte doit être transparent et équitable entre agents.
- Une valorisation en heures réelle (option 4) est généralement recommandée pour refléter la réalité de la charge de travail.
- En cas de valorisation inférieure (options 1 à 3), il y a un risque de déséquilibre en fin d’année.
- Attention aux conséquences administratives sur le suivi du temps de travail et la gestion des droits.
- La prévention des abus (arrêts systématiquement pendulaires autour des gardes) nécessite une vigilance accrue et un appui médical.
- La réglementation et les accords locaux peuvent imposer des règles spécifiques qu’il convient de respecter.
- Pour plus de précisions sur la gestion des temps et arrêts maladie dans la fonction publique territoriale, vous pouvez consulter des fiches pratiques sur le site officiel [emploi-collectivites.fr](https://www.emploi-collectivites.fr/blog-territorial.htm) ou les textes réglementaires sur [legifrance.gouv.fr](https://www.legifrance.gouv.fr).
### Conclusion
Chaque méthode présente des avantages et des limites. Pour garantir une gestion équilibrée et conforme de la durée de travail, la valorisation en heures réelles des gardes (option 4) paraît la plus adaptée. Néanmoins, la politique retenue doit prendre en compte la prévention des comportements opportunistes, appliquer les règles statutaires, et assurer un suivi précis des temps de travail. Il est conseillé de formaliser ces règles par un accord local ou une note de service avec consultation éventuelle des instances représentatives du personnel.
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Contributeur actif - Expert en ressources humaines - secteur public
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Notre réponse est purement consultative et n’a aucune valeur légale.
Ces informations sont données à titre indicatif et n’ont pas de valeur juridique. Elles vous seront néanmoins surement utiles.
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